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09 sept. 2021
Les textes mis sur site web le 9 sept. 2021 sont déplacés dans la rubrique "Souvenirs"
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15 mai 2019
Sous les jupettes des filles
Anecdocte ( Suzanne DUFAU )




Sous les jupettes des filles MC,
On trouve de quoi??? de la vie, les jours de Gymnastique avec notre Professeure, Mme Bachet, qui observaient les filles sévèrement.
Rétines et papilles brillantes, les garçons avaient leurs yeux rivés sous leur jupette, ou peut être bien, sur la corde avec laquelle les filles se balançaient, tant bien que mal, pour grimper jusqu'en haut de la corde.
Par ce jeu de dupe, voir sous les jupettes des filles...
Elles n'étaient pas fières, en l'air, en haut de la corde, qu'on regarde leurs gambettes, regard implorant et parfois pétrifié d'une part par la présence des garçons, et d'autre part, a cause de Mme Bachet.
Les garçons en raffolaient...😜
Suz
Association “JJR-MC 68 France” - 15 mai 2019- SD JJR 68

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02 mai 2019
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21 jan 2018


Association “JJR-MC 68 France” - 21 janvier 2018 - VTT JJR 68
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19 jan 2018
















Association “JJR-MC 68 France” - 19 janvier 2018 - HXC JJR 68
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08 mai 2018

Hội Ngộ JJRMC 68 La Saulaie
Chédigny một trời thơ mộng
Mùa thu này ghi đậm tình ta
Từ thuở nào thời thơ ấu đó
Nay sống lại trên vùng đất Pháp
Tóc ngả màu nhưng tim vẫn trẻ
Siết tay nhau chào đón vui mừng
Lòng nở hoa từng bước chân đi
Theo nhau ôn lại trang lịch sử
Đền đài cổ bao nhiêu vua chúa
Đã thuộc lòng dưới mái trường xưa
Ngờ đâu nay ta cùng thăm viếng
Chuyện hi hữu tương phùng hội ngộ
Ôi thương lắm phút hàn huyên đó
Ba ngày cùng bạn cũ sống chung
Vui chơi đàn hát qua mau quá
Thời gian ơi, xin dừng lại nhé
Tình bạn cũ dấu chân kỷ niệm
Tạc dạ ghi lòng chẳng nhạt phai.
Tuấn Trang, tháng chín 2012
Association “JJR-MC 68 France” - 08 mai 2018 - TT MC 68
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22 déc 2017
Lettre à mes ami(e)s de promotion.
Par VÕ THÀNH THỌ (promo 68)
La semaine dernière, en sortant du restaurant « La Maison du Việt Nam » où va se dérouler le Tết Giáp Ngọ organisé par notre promotion, JH m’a dit : « Et si tu écrivais un billet pour « notre » Nouvel An ? »
Etant « văn dốt » et accessoirement « vũ nhát (dát) », j’ai quelque peu hésité, mais devant son regard si amical mais néanmoins bien insistant, j’ai dû acquiescer car comment le lui refuser ? Alors advienne que pourra.
« Thôi thì, một liều, năm bảy cũng liều ! », j’ai saisi aujourd’hui ma plume à deux mains pour vous adresser cette missive qui va parler de ….vous, ou plutôt de nous, les JJR-MC 68.
* * *
Nous avions, pour la plupart d’entre nous, pris l’avion l’année où en France, il était « interdit d’interdire » avec ce fameux Mai 68.
Même en Suisse, en Belgique, ce vent de liberté qui soufflait sur la jeunesse de ce temps était fort salutaire pour nous qui venions de débarquer du Viet Nam. En effet jusqu’à la fin de notre adolescence, nous étions élevés dans le cadre stricte de l’éducation confucéenne où filles et garçons ne connaissaient tout au plus que « quelques amourettes insignifiantes » et surtout tout à fait platoniques. Souvent, ce sentiment innocent conduisait le lycéen à passer en Vélo Solex (et plus tard en Honda) devant le lycée de filles en espérant en secret apercevoir celle(s) pour qui son cœur d’artichaut battait à la chamade.
Arrivés en Europe en cet hiver rigoureux de 68, que pourrions-nous faire, nous les « timides » garçons, pour nous consoler du mal du pays ? Sinon d’aller chercher quelque chaleur humaine auprès des copines autochtones de Fac, la possibilité de rencontrer une amie de Lycée étant plus qu’aléatoire !
Les dures années universitaires nous ont ensuite forgés le caractère, filles comme garçons. Il fallait redoubler d’efforts pour réussir autant sinon mieux que les camarades du cru.
Cette perpétuelle « struggle for life » pendant les années d’études et surtout plus tard dans la vie professionnelle ne nous laissait que peu de loisirs pour retrouver les ami(e)s de lycée et encore moins de les fréquenter.
Puis arriva le temps de fonder nos foyers. Certain(e)s ont trouvé chaussures à leurs pieds parmi les compatriotes, d’autres le bonheur dans un «amour sans frontières».
D’autres encore -certainement les plus « intelligent (e)s »- ont choisi de rester (ou de (re)devenir) libres comme le vent, ce « vent de liberté » des soixante-huitards !
Nos vies durant les décennies suivantes étaient remplies comme un œuf. Il fallait travailler encore et encore, élever ensuite les enfants et puis toujours lutter pour leur assurer un avenir meilleur.
Arriva le temps où nous pouvions enfin faire une pause, nous retourner dans le passé pour regarder s’éloigner de la gare le train de nos activités antérieures. Avec beaucoup de nostalgie certes, mêlée cependant d’une certaine satisfaction, satisfaction d’un poisson d’eau douce venant d’orient qui arrive à surnager dans les eaux tumultueuses d’un océan occidental.
Ce temps, désormais libre, nous a permis de nous retrouver, d’abord de façon virtuelle grâce à l’Internet, puis à travers les rencontres bien réelles telles que celles du Têt ou encore du prochain rendez-vous estival en terre normande au cours desquels Paroles et Musique devront certainement couler à flots…
Des rencontres entre compatriotes, circula, aux USA il y a quelques temps, ce « nouveau proverbe » :
« Không ăn đậu(bean), không phải là Mễ,
Không đi trễ,không phải Việt Nam !»
Moi j’ajouterais:
« Không hờn dỗi, không phải Việt Nam ! »
Comme dans tout groupement à partir de ….2 personnes, « réunion » rimait souvent avec « friction» et cela d’autant plus que certains clichés ont toujours la vie dure.
Heureusement pour nous, malgré tous les aléas, la joie et le bonheur de nous retrouver « à notre âge et en bonne santé », pour manger, boire, chanter, danser et surtout rigoler ensemble comme des adolescents des années soixante, étaient une vraie bénédiction qu’il nous faudrait saisir à pleines mains. …..
Paris, Xuân Giáp Ngọ 2014.

